Partie 4 Où l’on débat d’espion et de société secrète.
Il marchèrent paisiblement sur le chemin menant à la ferme quand soudain Aelita s’arrêta.
- Odd Faisons un détour.
-Quelque chose ne va pas Aelita ? demanda Odd.
Une voiture noire stationnait dans la cour, le même type de voiture que celle qu’Aelita voyait enlever sa mère dans ses rêves.
-Il semblerait que nous aillons été filé par quelques espions vous en voulant. Répondit John tout en désignant la voiture Noire. Ma ferme ne saura plus vous servir de refuge malheureusement.
Et nous nous excusons d’avoir causé des problèmes dans votre famille.
- Mes parents n’ont rien à se reprocher, ils seront libres assez rapidement, mais je pense que ma vie là-bas n’est plus possible.
- Pardon ?
- Ayant été vu avec vous, seule raison ayant pu les mener jusqu’ici si rapidement, je serai certainement capturé pour ne jamais être libéré sans vous trahir.
- Je suis vraiment désolé.
- Il n’y a pas de quoi être désolé. Vous devriez plutôt nous remercier, car sans nous vous seriez déjà entre leurs mains.
- On vous en remercie beaucoup, mais n’en faites vous pas un peu trop, je veux dire Vous n’aviez pas à nous aider à envoyer ce message.
- Il faut s’entraider entre société secrète.
- Hein ???.
- Mince. Bon puisque ma couverture est tombée je me présente. John Hoop, agent dormant des « Fils de la liberté », actuellement en mission d’escorte de type S.
- Les « fils de la liberté » ?
- Une association qui craint une chute de la démocracie américaine au profit de la tyrannie, pour faire court. Nous nous sommes organisés pour aider toutes personnes prise pour cible par la CIA sans grande raison. Nous avions eu vent que la CIA avait déjà envoyé une espionne dans votre collège et nous en avons fait autant. Cela a prit du temps pour monter une couverture mais nous y somme parvenu. Nous ne savions pas que votre organisation avait un supercalculateur avant que vous le montriez à Bringa.
- Hein une espionne ? demanda Aelita.
- Oui mais elle n’a pas apporté grand chose. Selon la CIA, il faut au maximum un jour à des « agitateurs » pour s’adapter à un nouvel intrus. Pendant ce temps, des tensions se forment dans le groupe et risque de faire découvrir le secret.
-Attends, tu veux parler de Taelia. S’exclama Odd.
- Taelia, oui c’est un nom qui se trouvait dans un des messages que nous avons reçu à cette époque-là. Pourquoi, vous la connaissez.
Oui. Elle a en effet bien découvert le supercalculateur, mais par un procédé en notre possesion elle ne s’en souvient même plus.
- Hein, fit Aelita Pourquoi vous ne m’en avez pas parlé.
- Jeremy nous l’avait interdit. Taelia te ressemblait à s’y méprendre et tu ne répondait pas Sur lyoko, car tu était dans un gardien.
- Oui et alors ?
- Ben, Jeremy te croyant hors de lyoko et amnésique s’était mis en tête d’éteindre le supercalculateur. Heureusement nous somme arrivé à temps pour l’empêcher dans son acte. S’il l’avait fait Xana aurait irrémédiablement gagné et n’attendrait plus que le supercalculateur soit rallumé pour continuer dans ses projets.
- Oui, je comprend. Ce que je ne comprend pas c’est comment Jeremy ai pu croire que …
Des aboiements se firent entendre au loin.
Partie 5 Quand la frontière semble plus loin qu’elle n’est.
- Minces, ils en sont déjà à la battue. Nous ne parviendrons pas à atteindre la frontière dans ces conditions. Je sais pas ce que vous faissiez avec votre supercaculateur, mais on est certain d’une chose, c’est qu’ils n’ont vraiment pas aimé car ils ne sont pas prêts de vous lacher.
Le groupe se mit à courir du plus vite qu’ils purent pour distancer le plus possible leur poursuiveurs.
Le soleil pointait en son zenith quand le groupe, exténué, s’autorisa une pause.
Leurs paquetages pesaient lourdement sur leur épaules et ce fut avec un grand plaisir, qu’ils s’en débarassèrent pour une courte pause. Les aboiements retentissaient encore loin.
- Pause diner, dit John en sortant de son sac quelques biscuit. Je suis désolé, je n’ai que ça.
- On s’en contentera, n’est-ce pas Odd ? déclara Aelita.
- Euh… Oui bien sure.
Après avoir mangé quelques biscuits et bu le peu d’eau qu’ils avaient nos héros, forcé par l’aboiement de chien sans cesse grandissant reprirent leurs course.
- Si nous passons le fleuve, nous aurons une chance de les distancer le temps qu’ils retrouvent notre trace. Déclara John.
Nos héros partirent donc vers l’Ouest en quête du fleuve et de l’hypotétique barque qui leurs permettraient de le passer.
En France, les soldats s’impatientaient pour deux raisons. L’une, aucun des VSS parisien n’était retourné dans leur base caché sur l’île Seguin, n’était que futile par rapport à l’autre. Aucun ordre ou accusé de la bonne réception du rapport envoyé n’était arrivé.
- Comrad Cathal, fit un nouvel arrivant.
- Capitaine Leïf, comment cela va-t-il ?
- Bien mal comrad, nous avons des problèmes à contacter le continent américain avec notre radio. Certainement un problème avec l’antènne. Pouvons-nous utiliser votre radio ?
- Ce serait sans refus, mais nous avons le même problème.
- Je n’aime pas cela Fit le Capitaine.
- Moi non plus, il faudra se passer de la base.
Après quelques heures de marche rapide pour pas dire course, Les trois fugitif arrivèrent exténué, aux abord du fleuve. Une vieille bâtisse en bois toute couverte de lierre et a moitié pourrie se tenait à quelque centaine de mètres plus au nord.
- Vite, nous avons déjà perdu trop de temps, fit John en courant vers la bâtisse, alors que les deux lyokoguerriers, pourtant habitué à courir sur lyoko n’en pouvait plus. Sur lyoko, ils n’avaient pas à porter un sac à dos de plus de plus de six kilo.
Arrivé au hangar, le trio ne trouva qu’un vieux kayak suspendu par des crochets au plafond.
Ils tentèrent de l’en détacher mais de par la vétusté du plafond, un des crochets céda précipitant le kayak au sol. Dans le choc celui-ci se brisa, brisant aussi l’espoir des fugitifs, tandis que les aboiements continuaient à s’intensifier.
Soudain de forts clapotements d’eau se firent entendre sur le fleuve. Les deux Lyokoguerriers et John furent surpris et allèrent voir avec prudence ce qui pouvait faire autant de bruit. Un steamer (navire à vapeur) remontait le Saint Laurent.