Poème [Hors amour]

Une histoire bête
Un oiseau sur sa branche,
Un chat dans son panier,
Endormis, à l'aube se réveillaient,
Et regardaient l'autre.
L'oiseau voyait le chat,
Le chat son repas.
Il s'approcha, félin à l'affut,
Mais l'oiseau s'en aperçu.
Et d'un coup d'ailes s'envola,
A l'abri de ce vilain chat,
Qui repartit bredouille,
Tout penaud de sa bourde.

Heureuse
Je marchais à travers près et champs,
Enfin heureuse,
Comme jamais depuis longtemps.
Je n'était plus dans ces villes polluées,
Et respirait enfin l'air de la liberté.
Enfin je pouvais m'allonger
Dans un grand champs de blé.

Le temps
C'est moi qui décide de la météo,
S'il fait gris ou s'il fait beau.
Mon humeur décide :
Je suis content, il fait beau temps;
Je suis triste, il bruine;
Je suis indifférent, le ciel est blanc;
Mais gare à ma colère !
Les éclairs, les ouragans,
Les tsunamis de temps en temps,
Sont déclanchés par cette dernière.
Qui suis-je ?
Allons, je suis le Temps !

A l'automne
A l'automne mon coeur s'envole
Et tourbillone,
Au milieu des feuilles mortes,
Porté par le vent d'autan,
Plus léger qu'un cerf-volant,
Il finit par redescendre sur terre
Car c'est la fin de l'hiver.

Les profs
Les profs sont comme le vent :
Légers et doux avec leurs chouchous,
Tendres avec les autres,
Violents dans leurs colères.
Ils sont intéressant,
Ou bien ennuyant.
Ils vous aiment
Ou vous détestes.
Mais bien souvent,
Ce sont des gens charmants.

L'hiver
L'hiver c'est la neige,
Le ski, le patinage,
Les batailles de boules de neige,
Les bonhommes, la glace.
Il fait froid,
Mais on s'amuse.
Malheuresement, l'homme,
Dans son égoïsme,
Détruit la nature,
Dérègle les saisons,
Et le bonheur qu'elle leur apporte.
Si nous n'arrétons pas,
Nos enfants pourront-ils un jour
Connaître tout cela ?

Le cycle de mes songes
Qui sait ce qui peut se cacher,
Dans le vaste lac de mes pensées,
Bordé par mon jardin secret,
Où mon imagination fertile,
Sème ses graines aux quatres vents.
Une fois germées elles livrent leurs merveilles,
Et leurs histoires sans queue ni tête,
Qui coulent dans la rivière de mes songes,
Qui à son tour irrigue mon jardin,
Donnant naissance à toutes ses fleurs,
Qui ensuite descendent jusqu'à mon coeur,
Où elles sont sagement conservées,
En attendant d'être livrées,
A l'aide de mes messagers,
Pour apaiser mon chagrin.
Je respire leurs doux parfums
Qui m'apaise enfin,
Et me fait venir des idées nouvelles,
Qui donnent de nouvelles graines,
A mon imagination,
Qui s'en va les semer,
Dans mon jardin secret...
Ainsi se constitu le cycle de mes songes,
Une boucle infinie, que rien ne peut rompre.