La demande

Bon, malgré le fait qu'on m'ait dit qu'il n'y avait pas beaucoup d'activité du côté des fics sur Lyoko, je poste quand même la mienne, on ne sait jamais, si jamais l'idée venait à quelqu'un de la lire... Bref!!

Cette fic est écrite en point de vue Yumi, c'est donc elle qui raconte un bonne partie de l'histoire qui n'est d'ailleurs, pas encore finie, ni bien définie ^^" ... Bon, bref... Désolée par avance pour les fautes, hein, j'en ai corriger le plus possible... Voilà... J'crois qu'c'est tout... A si!! L'histoire se passe après l'extinction du SC, et Yumi n'a pas revu ses amis depuis... Un petit bout de temps, pour de diverses raisons * Vous avez même pas commencé à lire que vous devez être entrain de vous dire " Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire chelou? ..." N'vous inquiétez pas... Vous vous y habituerez .. Et pis, dans quelques chaps, elle sera moins chelou déjà... Normalement...


Place au récit, et bonne lecture...




Driiiiiiiiiiiiiing!

Rah, stupide réveil ! Rien de mieux pour me gâcher la journée! Moi qui dormais si bien, rêvant d’un certain beau brun de troisième qui a le don de me faire craquer... Qu’est ce que je ne donnerai pas pour que le rêve soit réel. C’était si doux, presque magique, contrairement au réveil qui était trop brutal a mon gout. Faudra que je pense à changer la sonnerie.

Je jetais un œil au cadran et sursautais en voyant l’heure si avancée. Sept heures et demie, j’allais être en retard! Et mes amis qui revenaient de voyage aujourd’hui ! Ce n’était vraiment pas mon jour!


Après une belle course contre la montre, je réussis à arriver au collège à l’heure. Soulagée, je constatais que la cloche n’avait pas encore sonnée et que les autres élèves étaient tous présents dans la cour.

Je me dirigeai vers le banc où se trouvais mes amis: un blond à lunettes, Jérémie, discutant avec ma meilleure amie, Aelita. Les cheveux roses de cette dernière flottaient au vent et elle buvait littéralement les paroles de Jérémie (pour changer), tandis que derrière eux un autre blondinet, Odd, avec lui une mèche violette dans ses cheveux relevés en un grand pic de gel au dessus de sa tête, discutait avec le fameux beau brun de mon rêve, Ulrich. Ulrich me sourit quand il me vit arriver et cela n’échappa pas à Odd, qui se retourna pour me saluer et en profita pour charrier mon beau brun sur notre relation assez…compliquée :


« Salut Yumi ! Tu vois qu’elle va bien, c’était pas la peine de te faire un sang d’encre »


S’il était évident que la première partie de la phrase s’adressait à moi et que la seconde non, ce fut cette dernière qui attirait le plus mon attention. Je me tournais vers Ulrich, surprise.


«Tu t’inquiétais pour moi ? M’étonnais-je.


- Euh, ben c'est-à-dire que…euh… »


Il bégayait et cela le rendait encore plus mignon. Je remarquai aussi qu’il avait un peu changé…euh…physiquement.


« S’inquiétait ? C’est le moins qu’on puisse dire. Il croyait même à une attaque de Xana, alors qu’on a éteint le super calculateur depuis belle lurette, répliqua Odd avec un grand sourire victorieux ».


Un sourire se dessina sur mon visage. Il s’inquiétait vraiment pour moi, adorable. C’était plutôt moi qui aurait du m’inquiéter, trois semaines sans nouvelles, je m’étais fait un sang d’encre. Remarque…pour lui c’était le même laps de temps qui s’était écoulé et s’il s’était inquiété aussi, alors ça veux dire que…il tient autant a moi que moi à lui ? Oui ? Non ! Ou alors…C’était peut être par simple amitié, oui, simple amitié ! Arrête de rêver Yumi ! Justement, mon rêve…Oups, Odd me parle depuis un bon moment …


« Tu sais Yumi, la prochaine fois, préviens-nous, qu’il ne nous fasse pas une crise, ajouta Odd, avec un clin d’œil ».


Je coupais Ulrich, qui ouvrait la bouche pour ajouter quelque chose, et me tournait vers Odd.


« Tu sais Odd, c’était une simple panne d’oreiller, ça arrive a tout le monde, non, demandais-je ».


Après tout c’était lui l’expert en la matière, non ?


« Toi, une panne d’oreiller ? Qu’est-ce qu’il c’est passé pour que ça t’arrive à toi ? Me questionna Odd, curieux, comme d’habitude.


- Euh… »


Je cherchais désespérément une excuse valable. Ulrich me jetait un regard interrogatif et je rougis un peu. Dire la vérité, en espérant que ça lui suffise, c’était ma meilleure option.


« Un rêve, m’écriais-je rapidement, je rêvais et j’ai pas entendu le réveil tout simplement ! »


J’espérais vainement que cela lui suffirait comme réponse, mais évidement, il voulut savoir de quoi je rêvais pour ne pas avoir entendu mon réveil. Aie ! J’suis fichue…


« Euh… » Alors surtout, surtout, ne pas dire la vérité, je rougissais déjà pas mal et le coup d’œil que j’avais lancé à Ulrich était assez… éloquent, comme réponse. Vite, vite, dire quelque chose, euh…ben…raaaaah…


« Elle rêvait d’Ulrich, vous pouvez en être sûr, elle parle pas mal quand elle dort… »


Je me retournais vivement, faite que je rêve encore, pitié. Tout mais pas ça.


« Alors sœurette, ça va ?


-Hiroki ? »


Mon imbécile de p’tit frère, qui cela pouvait-il être d’autre, me regardait d’en bas en souriant de toute ses dents.


« B’jour Yumi, j’vois que t’as réussis à sortir du lit!


-Ouais et c’est pas grâce à toi ! Contrattaquais-je automatiquement.


- Je voulais bien faire! T’avais l’air à fond dans ton rêve ! M’enfin bon ! Je te demande pas si t’as bien dormi, ça se voyait comme le nez en plein
milieu de la figure!


- Ah ouais ? Répliquais-je, alors que j’aurai mieux fait de me taire.


- Et ouais sœurette! Et la réponse est oui ! Enfin, à en juger par ce que tu marmonnais quand je suis parti, fit-il avec un sourire complètement innocent. Hum, attend que je me rappelle, ah oui, tu disais un truc de genre : Ulr…


- Hé Hiroki! C’est pas Milly là-bas, avec, attends, Pierre je crois, non ? »




Alors? Ça vaut la peine d'être continué?


Léana.


EDIT: Je sais que c'est court... Les autres seront plus longs au fur et à mesure que l'histoire progressera...

Le début semble prometteur, voyons voir ce que va donner la suite !

Ah, un petit com'... Ca fait plaisir... Merci à toi. Bon... Ben, tant qu'à faire, je poste encore un bout de suite... ^^

Bon, la scène est un peu spéiale, mais bon... C'est de la romance...


Ulrich venait de me sauver la mise et ce n’était pas la première fois qu’il le faisait. Faudra sérieusement que je pense à le remercier un jour, vu tout ce qu’il endure pour moi. Le pauvre, je n’ai vraiment pas été sympa avec lui des fois, mais le « copain et puis c’est tout », c’était un peu de trop je pense. Quand je réalise que j’ai mis fin a notre relation en partie a cause d’un programme informatique qui a tenté de nous tuer, moi et mes amis, une bonne centaine de fois, je me dis qu’on ne doit pas entendre ça dans tout les couples normaux.

Comme le fait que je combattais dans un monde virtuel, dans une usine désaffectée pas très loin de mon collège et que le responsable de tout ça, le père de ma meilleure amie, est mort il y a quelques mois maintenant. Bon, vu comme ça, c’est assez étrange je le conçois, mais bon, ça c’est une autre histoire, maintenant, c’est fini, et j’espère de tout mon cœur qu’Ulrich ne m’a pas oubliée, malgré ce qu’en pense les autres.

Revenons au présent. Hiroki se retourna et vit effectivement Milly en train de rire aux éclats avec Pierre. Il fronça les sourcils et se tourna vers Ulrich.

« Qu’est-ce qu’il fait ? demanda-t-il. »

Ah oui c’est vrai, mon frère avait également demande des cours de drague à Ulrich. La honte !

« Je suppose qu’il la drague, voir même peut-être qu’il l’invite au bal de fin d’année vu que c’est demain, répondit mon beau brun.

- Quoi ? Le bal de fin d’année. Mais, mais…je… qu’est-ce que je fais ? Paniqua-t-il.

-Ben tu vas la voir et tu lui demande un tête à tête et après, ben tu l’invite au bal…répliqua Ulrich calmement, ça me parait la chose la plus logique à faire, expliqua-t-il avec un petit sourire.

- La chose la plus logique ? Tu t’y prendrai comme ça toi, pour inviter ma sœur ? Le questionna-il. »

Ulrich rougit mais essaya de rester impassible. Il s’efforça de ne pas me regarder, soupira et choisit un ton neutre pour répondre, tout en laissant apercevoir un soupçon de lassitude :

« Hiroki… commença-t-il.

-Oui ou non, insista mon frère.

-Oui, non, peut-être, ça dépendrai de la situation, expliqua-t-il, sous le regard insistant de mon frère.

-Si elle était avec William ? précisa Hiroki »

Ulrich se tendit. Il n’aimait pas William, pas du tout même. Il me regarda droit dans les yeux un long moment puis se tourna vers Hiroki. Il prit une grande inspiration :

« Ce n’est pas ça la question. Toi et moi, c’est pas la même chose. Pareil pour Yumi et Milly! Alors maintenant, ou tu vas voir Milly et tu le dis ce que t’as à lui dire ou tu laisse passer ta chance et tu te trouve une autre cavalière ! »

Hiroki bougonna et regarda Milly, puis moi et Ulrich, puis encore Milly et soupira.

« Ok, ça va j’ai compris. (Ulrich sourit). Mais t’as intérêt à inviter ma sœur, je tiens pas a ce qu’elle y aille avec l’autre crétin, d’ac’ ?

-Hiroki…fit Ulrich en levant les yeux au ciel.

-D’ac’ ? S’entêta-t-il.

-T’inquiète ! Je me charge personnellement de ces deux la, intervint Odd ».

Mon frère hocha la tête en le remerciant et partit en courant retrouver Milly. Je souriais, en voyant la jeune rousse ravie de partir avec lui. Elle lui prit la main et l’entraina dans le parc, sous les yeux assassins de Pierre.

« Ils sont trop mignons, tu n’trouve pas, Yumi?

Je me retournais pour voir Aelita et Jérémie qui les regardaient aussi : depuis quand suivaient-ils la conversation ?

-Oui, répondis-je, ils forment un joli couple.

-C’est vrai, renchérit Aelita.

-Alors comme ça, tu as eu une panne d’oreiller ce matin Yumi ? Me questionna Einstein. »

Ah, apparemment ils suivaient la conversation depuis le début. Je vis Aelita donner un coup de coude à Jerem’, mais je n’y prêtais pas attention. Je rougis repensant à mon rêve parfaitement parfait. Faite qu’il soit prémonitoire, s’il vous plait. Il se passait pendant la soirée du bal de fin d’année et…

« Yumi ? T’es avec nous ? cria Odd en me passant la main devant les yeux. »

Je secouais la tête de droite à gauche et souris à mes amis en les détaillants les uns après les autres. Jérémie a les yeux bleus, bleu océan, cachés par des lunettes rondes aux bordures noires qui lui donnent un air d’intello renforcé par des cheveux blonds plaqués, hormis une mèche rebelle qui lui tombe sur le front. Il porte un pull marron et un pantalon beige et bleu sur les côtés. Aelita en est dingue.

Elle est très jolie, avec des yeux verts et des cheveux roses, courts, naturels qu’elle tient de sa mère. Elle s’habille d’une robe rose, simple, mais qui lui va très bien, avec des bottes de la même couleur.

Odd est excentrique, il n’y a pas de mot plus approprié. Des cheveux bonds comme Jerem’, mais relevés en un grand pic de gel sur la tête et teints en violet au centre. Son look est comme lui, un peu fou, il s’habille en mauve et rose, mais surtout en mauve, c’est sa couleur préférée. Il a des yeux gris magnifiques.

Et enfin, Ulrich. Ah Ulrich, c’est le plus beau gosse de Kadic. Sans rire, c’est lui que les filles ont élu, cette année et les précédentes (Odd lui en a un peu voulu). J’ai voté pour lui moi aussi, mais ça il ne le sait pas. Heureusement ! En tout cas, Ulrich a tout pour plaire: des cheveux bruns désordonnés et savamment décoiffés, des traits de visage fins, des yeux en amandes, marron-vert-doré (Odd n’arrête pas de ma dire que je suis la seule à lui trouver du doré dans les yeux, mais bon)qui, quand il le veut, peuvent vous faire tourner la tête, un nez droit, une bouche à se damner (on se demande d’où viennent mais rêves après ça) et un sourire à couper le souffle. Il est très musclé, contrairement à Odd, et plus discret que lui. Il porte un jean bleu clair, un T-shirt kaki foncé et par-dessus une veste d’un vert plus clair, avec des poches et un petit col. Il la porte ouverte sur son T-shirt. Le vert lui va bien, cela renforce son côté mystérieux qui fait que les filles l’admire et que les garçons le jalouse. Il était plus petit que moi avant, mais il a du prendre une double ration de soupe le soir ces dernière semaines, parce que maintenant il a bien quelques centimètres en plus, …ou alors, c’est une poussée de croissance. Il me regarde en souriant. Rah ! C’est pas possible d’être aussi beau. Même si dans mon rêve il était encore plus beau…
Ses lèvres bougent, je suis complètement hypnotisée. Si je n’avais pas fait ce rêve, j’aurai pu me contrôler, comme avant, mais là…Il me dit quelque chose, il s’approche de moi et me prend par les épaules. Il me secoue un peu.

« Yumi, ça va ? Souffle-t-il.

Ah oui, sa voix aussi est à se damner, j’avais oublié. J’oublie les autres et le regarde dans les yeux. Prunelles noires contre marron. Les siennes gagnent, je ne cherche pas à me battre par le regard. J’ouvre la bouche et prend une inspiration. Son parfum me frappe de plein fouet et me brûle la gorge. Je crois que je vais tomber dans les pommes, il ne m’a jamais fait cet effet- là. Qu’est-ce qu’il se passe avec moi aujourd’hui ? Je ne me suis jamais sentie comme ça. Peut-être est-ce du au fait qu’il me détaille ainsi, cherchant à lire en moi. Sauf que je ne suis pas un livre ouvert, loin de la. Mais il essaye, il me scrute, cherchant à comprendre, sans doute, mon comportement bizarre. Il aurait laissé parler Hiroki, il aurait comprit de suite. Odd a tord, Ulrich a du doré dans les yeux. Plein d’étincelles dorées. De l’air, il me faut de l’air dans la seconde, sinon je vais finir à l’infirmerie avant d’avoir le temps de dire ouf.

« Ulrich je… tentais-je vainement.

Je ne sais comment j’ai la force de parler. Il approche davantage son visage du mien .Je dois lever les yeux pour ne pas lâcher son regard. Il a vraiment grandit et embelli, comme pas possible. J’ouvre la bouche pour parler et nos souffles se mélangent. Je crois que je ferme les yeux, je ne me rends pas compte. J’ai l’impression de m’envoler, d’être toute légère. Est-ce qu’il va m’embrasser ? C’est ce que je veux en tout cas ! Depuis trois ans ! Mais en tout cas ce moment-là est… C’est parfait, un peu en avance chronologiquement, mais c’est parfait, enfin, jusqu'à ce que…

DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING !!!!!!!

J’ouvre grand les yeux (que j’avais effectivement fermés) et redescend brutalement sur Terre. Je regarde Ulrich (tellement près de moi que ma respiration prends un sacré coup) sans comprendre réellement ce qui c’est passé et me dégage de son étreinte.

Je jette un regard noir à la cloche qui a tout cassé. Saleté ! Pire que le réveil ! En me retournant pour prendre mon sac sur le banc je vois que mais amis nous observent mi-amusés, mi- complètement bufflés par ce qui vient de se passer. Je rougis jusqu'à la racine des cheveux, regarde ailleurs et croise le regard d’Ulrich, un peu perdu et rougissant aussi; j’essaye de l’éviter.

Je ramasse mon sac en vitesse et m’apprête à partir quand une main posée sur mon bras me retient.

Ulrich.






Voilà.

XD J'ai adoré le coup de la sonnerie, mon père est même venu voir ce qu'il se passait... franchement je dit : " Jackpot ! On a trouvé une talentueuse auteur. "

Vivement la suite,
Ulristo

Mais vous voulez tous me faire rougir aujourd'hui ma parole .... 'Faudrait peut-être pas exagérer quand même, non? Mais en tout cas, ça fait super plaisir. J'ai limite envie de vous bombarder de suites... En plus, là, y en a pas mal en rab... Et pis... Bon, aller, pourquoi pas... Tu veux une suite? Et beh, je ne vais pas te faire attendre... La voilà... Et merci encore.




Je me retourne et il en profite pour me tirer un peu à l’ écart. Ah, il veut des explications, ok…Il s’arrête et me fixe encore. Le même regard. Oh non… non, non, non, NON, je ne me ferai pas avoir deux fois. Puis-ce qu’il ne veut pas commencer, je commence moi d’abord.

« Écoute Ulrich, je suis désolée, je n’sais pas ce que…

Il me fait taire en posant un doigt sur mes lèvres. C’est la première fois qu’il fait ça.
Mon cœur loupe un battement et enchaine les autres un peu trop vite à mon gout. Boum boum boum boum boum boum ! Il fait glisser son doigt doucement, comme s’il caressait mes lèvres.
Bon sang, s’il joue la carte de la séduction ce n’est pas fair-play, mais alors pas du tout ! Tricheur ! Espèce de sale tricheur ! Il sait très bien que ça marche avec toutes les filles, encore mieux avec moi. Puis il retire sa main et mes lèvres me piquent. Non, mais c’est quoi ce délire, là ? Et puis quoi après?
Il plonge sa main dans sa poche et sort un petit papier plié en quatre, qu’il me tend. Je me mords la lèvre : qu’est-ce que c’est ? Je prends le papier et m’apprête à l’ouvrir mais il me stoppe, posant sa main sur la mienne, ce qui me fait frissonner. Je le questionne du regard, curieuse de savoir le pourquoi de l’histoire. Il me sourit. ‘Tain ! Encore un sourire comme ça et je me retrouve à l’hôpital, branchée à la machine, avec une perfusion au bras et tout le toutim. Il se penche vers moi et je retiens ma respiration. Sa bouche chatouille mon oreille :

« Les tête à tête, c’est très bien comme idée, mais il y a pas que par l’oral qu’on peut faire une demande… »

Il recule et me dévisage, à l’affut d’un signe quelconque. Ma respiration s’accélère et devient fichtrement saccadée. Je crois que j’ai comprit ce que veux dire le papier, oh là là.

« Tu me donnes ta réponse à la récrée, d’accord ? »

Je mets un temps à comprendre qu’il attend une réaction de ma part, mais je suis incapable de parler pour le moment. Je me contente de hocher la tête de haut en bas rapidement. Il sourit encore. Ce n’est pas juste, je ne veux pas mourir comme ça. Imbécile de beau gosse!
Il prend mon visage entre ses mains(ou là), hésite, puis dépose un baiser sur mon front. Je ferme les yeux, savourant le moment. Il se prête au jeu et fait durer le plaisir, laissant trainer ses lèvres plus longtemps que coutume. Il baisse la tête, son nez frôle le mien, et moi, je frôle la crise cardiaque. Puis il me caresse le visage et recule, tout sourire, peut-être parce qu’il sait que ça aurait été n’importe qui d’autre, je lui en aurais collée une belle. Il le sait, parce que c’est déjà arrivé avec William. Il en a souffert lui, deux jours avec la marque de ma main sur sa joue. Mais Ulrich a prit le risque et a comprit qu’il n’aurait aucune baffe. Et il en est fier. C’est limite s’il ne me fait pas une petite danse de la joie, là.
Je suis perdue avec lui, ce n’est pas croyable. J’arrive (par je ne sais quel miracle) à reprendre une certaine contenance et décide de ne pas me laisser faire si facilement. C’est mon tour de m’amuser. Je le regarde avec dans les yeux une lueur de défi et lance :

« Tu m’a prise au dépourvu, d’accord ? Ça t’arrive à toi aussi ! Souvent, même…»

Il éclate de rire puis m’examine attentivement en me renvoyant le même regard, un peu provocateur.

« Ah oui ? »

Il me cherche en plus. Je m’apprête à rétorquer quelque chose quand je me rappelle que je devrai déjà être en cours depuis cinq bonnes minutes. Hum, pas le temps de trouver autre chose, je m’élance vers Ulrich, l’attrape par les épaules, lui colle un rapide baisé au coin des lèvres, lui fait un clin d’œil, et le relâche, le tout en quelques secondes. Je pars ensuite vers le gymnase en courant, mais je m’arrête et me retourne à mi-chemin pour voir Ulrich me regarder d’un air…absolument…béat. Tout sourire, je lui lance d’une voix moqueuse:

« Tu vois moi aussi, je sais te prendre au dépourvu ! »

Il me tire la langue puérilement, éclate de rire, et part en courant vers le bâtiment des sciences. Il ouvre la porte, se retourne, me fait un signe de la main et disparait à l’intérieur. Je souris et entre à mon tour. Une fois n’est pas coutume, Jim, le professeur de sport-surveillant s’est bloqué le dos en faisant une démonstration de gymnastique. Je repère William qui me fait de grands signes. Je lui réponds d’un simple hochement de tête. Depuis qu’il a était l’allié de Xana, je ne lui fait plus trop confiance. Et cette histoire de baiser en plus. Je m’installe en silence et observe ce pauvre Jim quand une voix retentit derrière moi :

« Mais si j’te jure, ils ont faillis s’embrasser dans la cour »

Je soupire, encore un papotage entre filles sur les mecs, ou sur le nouveau couple de la semaine. Voyons voir qui sont les élus. Yolande, l’infirmière, arrive à grand pas pour soigner le prof de sport, qui se trouve dans une position plutôt comique. Derrière moi, les deux filles continuent encore.

« Tu crois qu’il l’aime vraiment, dis ?*assez inquiète*

-P’tre, p’tre pas, qui sait. Eux deux, c’est pas la première fois qu’on en entend parler et ce ne sera pas la dernière non plus. Remarque, rien que pour la tête de la fille du proviseur ça valait le coup, non ?*plutôt contente*

- Mais qu’est-ce qu’elle a de plus que moi ?*continuait l’autre, j’en déduisis qu’elle devait être jalouse*

- De qui ? Elisabeth ?*heureusement que la principale concernée n’est pas là*

- Mais nan imbécile, Yumi ! »*ah, ok…Hein ?!? Pardon ?*

Je sursaute et me concentre davantage. La voix continue de plus belle.

« Ok, elle est assez jolie, même s’il faut qu’elle fasse des efforts pour les fringues, c’est vraiment dépassé de la mode ces trucs-là, mais j’suis quand même mieux pour lui, nan ?*qu’est-ce qu’elles ont mes fringues ?*

- Hum? Moi je trouve qu’ils vont bien ensemble ! En plus ils font tout les deux le même sport de combat. Y’avait une rumeur y’a un temps qui disait qu’ils s’étaient rencontrer là-bas, et qu’ils ont eu un coup de foudre l’un pour l’autre… ce n’est pas romantique, ça ?* attends, minute papillon, elles parlent d’Ulrich, là ?*

-Romantique? Mouais, ben moi j’y crois pas trop à c’te rumeur. Yumi allant à un entrainement de sport de combat, c’est une fille, oui ou non, parce que…bref, et trouvant là, par hasard, le plus beau gars de Kadic, et là, il a un coup de foudre pour elle, et vice versa, nan, ça tient pas la route.* ça va chauffer*

- C’est ton cerveau qui n’tient pas la route, J’insinue sournoisement. »
Elles sursautent et rougissent. Je me tourne vers elles, il s’agit d’Anaïs Fiquet et Emilie Leduc. Anaïs est jalouse, j’aurais du me douter que ce soit elle qui parle de moi méchamment, mais Emilie me défend, elle a bon fond, et puis euh… je ne peux pas trop lui en vouloir, c’est en partie grâce a elle qu’Ulrich et moi on a failli s’embrasser sur Lyoko une fois. Anaïs reprend contenance mais Emilie baisse les yeux, honteuse, hors, elle n’a rien à se reprocher.

« Tu as dit quoi ? Dit-elle d’une voix qu’elle juge menaçante (du genre Sissi).

-Que ton cerveau ne tenait pas la route, Je répète patiemment. Puis, après réflexion, j'ajoute. Et si tu me redemande ce que je viens de dire, je commencerai à croire que tu es sourde en plus »

Et sans lui laisser le temps de répondre, je me lève et change de place, me mettant dans un coin à part, un peu plus loin et isolée des autres. Apparemment le problème de Jim va durer encore plus longtemps que d’habitude. Le pauvre ! Je soupire et change de position. Quelque chose me gêne dans la poche droite de mon pantalon, un petit rectangle dur. Je passe la main dedans et mes doigts rencontrent un bout de papier: la lettre d’Ulrich. Vérifiant que personne ne me regarde, je la sort et commence à lire. Un grand sourire illumine mon visage à la fin.








C'est peut-être court.... Mais si vous, tu, me motives à chaque fois et que je te, vous, donnes plusieurs chaps par jours, et beh... Ça va aller bien plus vite... Sinon, j'ai écrit une autre fic, plus... Triste on va dire.. J'la posterai peut-être, plus tard... En attendant, si tu veux, j'tenverrais un MP avec un avant-goût ...

Léana.

Eh ben, pour tout te dire, j'ai vraiment eu l'impression d'être dans un épisode de Code Lyoko, je l'ai lut deux fois, et j'ai fermé les yeux pour me l'imaginer, et bizarrement je n'ai eut aucun mal à le faire ^^

À hâte de savoir le contenu de la lettre, et espère avoir le droit au petit MS sur ta nouvelle fic.

À plus,
Ulristo

Merci beaucoup Ulristo. Contente de voir que tu suis encore ^^ ... Bon, ben... La suite.... ^^




Driiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing !!!

C’est l’heure la plus lente de ma vie. Je suis tellement pressée de retrouver Ulrich que j’ai failli tomber en sortant du gymnase, trébuchant sur la petite bordure qui maintient la porte en place. Je ne vois pas quel intérêt a cette stupidité, mais bon, revenons au plus important, qui est, en un mot : Ulrich.
Je relève la tête et aperçoit mes amis sur le banc habituel, mais je n’ai d’yeux que pour lui. Il me regarde, on se sourit de loin. J’ai une chance incroyable qu’il m’ai choisie, moi, parmi toutes les filles de Kadic, il avait largement le choix : petites, grandes, grosses, maigres, brunes, blondes, rousses, yeux bleus, verts, marron, noirs ou même gris, à la mode ou pas, intellos ou médiocres, noires ou blanches, il avait le choix.
Ce garçon pouvait conquérir la fille qu’il voulait (sans faire des efforts monumentaux comme Odd). Et cette fille, c’était moi. Grande, un mètre soixante-dix, taille fine, assez mince, sans être anorexique, brune, avec des courts cheveux noirs, yeux noirs aussi, avec des longs cils (on me l’a déjà dit plusieurs fois). Et habillé de couleur … noire. Banale. ‘Fin bon.
Je m’apprête à repartir mais un bras me retient. Je me retourne, surprise. Qu’est-ce qu’on me veut encore ? Ah, ok. William.
Ok euh…je regarde Ulrich qui serre les poings. Non, non, pas de crise de jalousie, c’est pas le moment. Le seul défaut d’Ulrich, c’est ça jalousie. Si encore je n’avais put plaire qu’à lui. Mais non, je plais aussi à Willy. Et à quelques autres aussi, ce qui a le don de rendre Ulrich complètement fou.
Bon revenons à William. Il me sourit et m’offre un regard charmeur. Revois tes leçon de drague, beau gosse, ça fait pas le même effet que celui « à la Ulrich». Il ouvre la bouche et s’apprête a me faire une des grandes déclarations dont il a le secret (celles qui donnent envie de s’endormir à la deuxième phrase) Oh non, pas le temps pour ça, je suis pressée. Sans lui laisser le temps d’en placer une, je lui lance :

« Non, pas la peine, je suis déjà prise, je n’irai pas avec toi »

Il abandonne son regard charmeur dans l’instant qui suit et un éclat de colère traverse ses yeux noirs .Il resserre sa prise sur mon bras, au point de me faire presque mal (s’il avait un peu plus de muscles).

« Pourquoi ? Pourquoi lui ? Me demande-t-il d’un ton dur.

- Parce que lui, je l’ai… euh ça n’te regarde pas ! Dis-je rapidement.

Je me dégage d’un coup, consciente que j’allai faire une gaffe sinon, esquive une autre tentative de sa part, et court vers Ulrich, comme si j’avais dix ans et que je venais d’apercevoir un tout nouveau jouet dans un magasin. A la différance que là, ma mère ne me court pas après. Ni Willy. Heureusement. Beaucoup d’élèves me regardent, mais je n’y fait pas attention. J’arrive vers mon beau brun et je ne perds pas de temps. Lui non plus, d’ailleurs.

« Faut qu’on parle »

Nous avons sortit cette phrase en même temps et nous nous souriions. Ulrich s’avance et me prends la main, doucement, pour me tirer vers le parc, ne lâchant pas mon regard, les yeux dans les yeux, quand soudain :

« Mooooon Ulriiiiiiiiiiiiiiiiiiiich! »

Mon soupir doit s’entendre de loin, car dans mon dos la même voix irritante reprend :

« Y’a un problème Ishiyama ? »

Je me retourne pour faire face à, qui cela peut-il être d’autre, miss Élisabeth Delmas, Sissi, pour les intimes, non, en faite, pour tout le monde, se trouve derrière moi, les mains sur les hanches, croyant adopter une posture avantageuse, ce qui…euh…comment dire ça avec tact…lui fait plus ressembler à Quasimodo qu’à la belle Esméralda.
Elle se passe la main dans les cheveux, les lissant de ses doigts, et lance un regard amoureux à Ulrich, et, pour rajouter un soupçon de charme à son regard, bats des cils comme si elle avait une quelconque poussière dans l’œil.

« Non tout va bien, Elisabeth… »

J’ai envie de l’énerver aujourd’hui… et apparemment ça marche. Elle sert ses poings, plantant ses ongles recouverts d’une « french manucure » encore récente dans sa peau, et son visage se contracte de colère. Pauvre chérie.

« Sissi, c’est Sissi, t’as comprit le corbeau ?

-Oui l’autruche, on a comprit, Réplique Odd, laisse les amoureux tranquilles maintenant ».

Je note que, pour la première fois, ni Ulrich, ni moi, ne faisons de réflexion par rapport à cette remarque. Tant mieux. Mine de rien, ça me faisait mal les réponses qu’il revoyait à Odd, du style : « je t’ai déjà dis cent fois que Yumi et moi, c’est copains et c’est tout ». Mais bon, à qui la faute ?

« L’autruche ? Tu t’es regardé le maigrichon ?

-Change de remarque, ça devient lassant…Soupire Odd, à moins que ton cerveau ait besoin d’aide ? Tu sais y’a p’t’être des donateurs dans le coin, non? Tente ta chance auprès d’Hervé, il s’fera un plaisir de t’aider !

- La ferme, espèce de…de…

- Désolé, cerveau en surchauffe, provisoirement déconnecté, veuillez tenter votre chance plus tard, lance Odd, d’un vois mécanique. Entre temps, pense à acheter un dico’, ça te servira surement, reprend-t-il d’une voix normale.

- Rrrrh, grrrrrrrrrrrh….

- Comme c’est dommage, en être réduite à grogner… hé !? Tu sais quoi ? T’as p’t’être raison finalement, t’es pas une autruche, t’es plutôt une sorte de… truie primitive…

Mais amis éclatent de rire et je les suis, ne pouvant résister à la tête que fait Sissi. C’te fois-ci, même Quasimodo est préférable. Puis, je sers doucement la main d’Ulrich, que je n’ai toujours pas lâchée, et le traine vers le parc. Il me suit sans opposer de résistance, et bientôt les arbres nous engloutissent. Mais avant ça, j’ai le temps d’entendre la voix d’Odd qui retentit :

« Ah, y’sont trop mignons ces deux-là, non ? Il était temps, pas vrai? Bon, maint’nant, reste plus qu’vous deux* bruitages incompréhensibles* ben quoi, Einstein, faut t’lancer….. Quoi ? Ben dis lui qu’tu l’aimes et.... Eh ! Pas taper Jérémie… Aelita, au secours ! À l’aide ! SOS !!! SOS !!! Frank-Einstein en liberté ! Non Jerem’…. Aelita arrête de rigoler !!!… S’cours ! AU SECOURS… Y’a personne qui m’entends… Aelita stop, c’est pas drôle, franchement, c’est lui qui veut pas se déclarer! C’est pas ma faute s’il t’aime au point de me frapper ! Eh ! Tu vas pas t’y mettre toi aussi ! J’avais entendu dire que l’amour rendais fou mais je …AIE ! Eh ! Ça fait mal… mamaaaaaan !! »

J’éclate de rire et Ulrich fait de même. Ah, il a entendu aussi. Odd a toujours le mot pour rire et détendre l’atmosphère. Non pas que je sois tendue, mais bon, de là à dire que tout baigne, y’a une ch’tite différance. Quand nous jugeons être assez loin des autres, pour ne pas qu’ils nous entendent et assez cachés pour ne pas qu’ils nous voient, nous nous arrêtons.




Voilàààà.... Aller, j'vais essayer de débrancher le mode SBH de mon visage...

XD le coup du " Frank-Einstein en liberté " m'a fait bon impression. Coupé Frankeinstein en deux pour que le mot Einstein ressorte était bien trouvé.

J'espère que tu continueras à me faire rire, à bientôt j'espère pour la suite.

Ulristo

Et je l'espère moi aussi Bref, la suite, un peu en retard...

Ah oui, c'est vrai, c'est un minuscule chapitre celui là, je l'avais dédié à une fille l'autre fois, et... Bah voilà... Un minuscule bout... Mais, et ça ne dépend que de vous, si j'ai un petit com' rapidement, il y aura la suite, bien plus logue, je crois d'ailleurs que c'est à partir de là que les chaps deviennent longs , et... Voilà!!

Bonne lecture...









Qui est-ce qui commence ? C’est à lui, non ? Chacun son tour ? Il n’a jamais du entendre cette phrase parce qu’il ne lâche pas un mot et se contente de me regarder fixement, attendant…un signe ? Attendant quoi ? J’ai une subite perte de mémoire, d’un coup !



Il n’y a que lui, mais apparemment, il attend quelque chose de ma part ! Pourquoi on est venus là au fait ? Je m’en souviens plus. Ah oui, un signe, une réponse, il attend une réponse, une réponse à sa lettre ! Je dois lui répondre ! Euh…



Je me racle la gorge et me passe la main dans les cheveux, nerveuse ! Mon problème n’est pas de savoir quoi lui répondre, mais plutôt comment lui annoncer ma réponse ? Elle est positive, c’est quand même plus simple, mais bon ! La lettre était assez…ambigüe pour ainsi dire et, ben, ouais, il m’avait un peu emmêlé les pinceaux…





La lettre :

« Yumi, comme tu le sais, le bal de fin d’année est dans pas longtemps et je me demandais si tu aimerai y aller avec moi ? Je sais que nous deux c’est copains et puis c’est tout, mais, les autres années, celles où ont était encore ensemble, on a jamais pu y aller ensemble, toujours par ma faute, donc… voilà.
Donnes-moi ta réponse à la récrée…
J’espère qu’elle sera positive ! Je t’….Ulrich »






Bon, vu comme ça, ça doit avoir l’air simple, c’est juste le « Je t’… », du moins, il me semble qu’il a écrit ça, car cette partie de la lettre est toute raturée, qui me perturbe. Voulais t’il me dire je t’aime ? Ça me parait impossible ! Quoique… Bon, laissons, je suis en train de passer pour une cruche devant lui, là, à ne rien dire.



Allez, je me lance ! Courage ! Alors…mais…mais arrête de me regarder comme ça ! Ulrich, bon sang ! Tu… ce regard ! Je…il me regarde d’une…d’un œil …amoureux ? Attends ! Waouh c’est… c’est trop…! Stop ! Concentre- toi Yumi ! Allez, concentration ! Hum ? Raaaaaaah !



Ses yeux brillent quand il me voit froncer les sourcils, puis rougir de gêne sous l’intensité de ses regards, qui (il le fait exprès ou quoi ?) augmente à chaque secondes. Il me lance encore un sourire dont il a le secret, accompagné d’un regard charmeur (qui, quand c’est lui qui me le lance, fait son effet), le tout à couper le souffle.



Et c’est ce qui arrive. Ma respiration se bloque, ma phrase (qui n’aurait pas du prendre autant de temps à sortir) se coince dans ma gorge et ma bouche s’assèche pour ressembler au Sahara, en plus petit, mais avec le même taux d’humidité à l’intérieur. Ulrich fronce les sourcils.




« Quelque chose ne vas pas Yumi, S’enquiert Ulrich, mi-réellement inquiet, mi-amusé »




Il approche sa main et caresse ma joue du bout des doigts, provocant chez moi des frissons de la tête aux pieds.




« Comme si tu ne le savais pas ?, Dit-je, doucement.




-Ben, j’ai un petit doute…fit-il en se rapprochant encore plus. »





Je cale ma joue dans sa paume et ferme les yeux, savourant le contact !




Chacun de mes contacts physiques avec Ulrich est unique et il m’apporte constamment une sensation de légèreté sans pareil ! Ulrich a toujours su me comprendre, et c’est un des seuls à savoir quand je vais mal et quand j’ai besoin d’une aide extérieure. Étant d’origine japonaise, je suis plutôt douée dans l’art de cacher ses sentiments (et pour preuve, j’ai résisté à Ulrich durant trois ans), mais lui devinait toujours quand j’avais un problème, il est irremplaçable et indispensable à ma vie depuis que je l’ai rencontré.




Et quelle rencontre ! C’était un peu chaotique et vachement sportif! Le coup de foudre en plein combat de pentchat-silat, c’est vraiment arrivé ! Incomparable avec un autre ! C’était mon premier coup de foudre ! Même si techniquement, c’est plus Ulrich qui a prit des coups lors de notre première rencontre !




Ulrich caresse ma pommette en faisant des cercles dessus avec son pouce. Il monte son autre main et réitère le même geste, prenant mon visage en coupe. Je sens son souffle frais sur mon visage et entrouvre les yeux pour le regarder. Nos yeux se croisent pour ne plus se lâcher et je me noie dans son regard.




« Tu doutes toujours, Je murmure dans un souffle.




-Ça dépend. Veux-tu aller au bal avec moi, alors ? »




Il me répond sur le même ton, bas, et doux. Mes yeux brillent davantage; il me redemande de l’accompagner à la fête, ça lui tient à cœur on dirait, au moins autant qu’à moi. Finalement, je n’ai pas besoin d’une réponse compliquée, un mot simple, ça suffit, un seul petit mot de trois lettres.




« Oui ! Je réponds. Puis je souffle. Je ne veux y aller qu’avec toi. »












Tadam!! Et voilà la petite réponse chou mimi de Yumi... A bientôt vous tous...

C'est pas mal comme suite, c'est vrai qu'il est un peu plus court que les autres mais... les autres seront plus long alors... J'VEUX LA SUITE ! XD

So, tu veux la suite... Ça tombe bien, j'suis là!! Bon, allez, je poste... T'auras pas à attendre longtemps... Bonne lecture...








*Soupir* Quelle journée ! Riche en émotions ! Après lui avoir donné ma réponse, Ulrich et moi étions à deux doigts, mais vraiment à de doigts, de nous embrasser.


* Re-Soupir*. Les yeux clos, ses mains caressaient mon visage, l’attirant vers le sien, et les miennes qui se déposaient doucement sur son torse, nos souffles se mélangeant, nos lèvres qui commençaient à s’effleurer, et l’air était comme emplit d’une douce musique de fond. Bref tous les éléments étaient réunis.


Sauf que… une branche qui craque, c’est LE bruit qui casse tout dans un moment pareil. Et c’est ce qui était arrivé…Ulrich et moi avions sursauté, brusquement sortis, encore une fois, de notre rêve et je commençais sérieusement à en avoir marre ! C’était la troisième fois que ça nous arrivait (si on comptait mon rêve, bien sur).


Nous avions cherché dans les alentours, ce qui nous avait, ou du moins qui aurait pu nous déranger, mais nous n’avions trouvez personne.


Ulrich s’était tourné vers moi, et m’avais fait comprendre que ce n’était pas grave, rien qu’en me regardant. Parfois j’ai l’impression qu’il y a une sorte de connexion entre nous, parce que, on se comprend sans se parler, un peu comme des frères jumeaux. Sauf que dans ce cas là, c’est l’Amour. Avec un grand « A », s’il vous plait, hein, pas une amourette de pacotille, d’accord ?


Je me concentrais sur Ulrich. Il fixait les alentours, calme et serein. Puis il haussa les épaules et secoua la tête de droite à gauche. Son regard se posa sur moi et je compris. C’était un regard qui signifiait très clairement un « où on en était ? » malicieux.


Je souris et me rapprochais radicalement, et décidant de ne pas y aller par quatre chemins (pour ne pas échouer une quatrième fois), je passais directement les bras autour de son cou, raccourcissant rapidement la distance entre nos deux visage. Ulrich avait sourit aussi, il était visiblement ravi de mon enthousiasme. Il posa ses mains sur ma taille, cette fois, et même en étant plus habituée à son toucher spécial, cela ne m’empêchais pas de frissonner.


La même mélodie revenait (à moins que ce ne soit moi qui ne l’invente) et détendait l’atmosphère. Centimètres par centimètres, nous nous rapprochions de plus en plus, savourant chaque seconde plus que la précédente. Vint le reste, les yeux se fermèrent, les nez se touchèrent, les lèvres continuèrent leur bout de chemin. Tout comme cinq minutes auparavant. Exactement tout.


Et oui, on a était interrompu, et c’était d’autant plus horrible que c’était par un tonitruant :


« STERN ! ISHIYAMA ! Mais qu’est-ce que c’est que ce délire !!!! »


Jim, qui d’autre… J’avais rougit et m’étais séparée d’Ulrich comme s’il m’avait brulée. Jim continuait son monologue


« Vous pouvez m’expliquer c’qui c’passe, là ? Non d’un p’tit bonhomme, vous ne savez donc pas qu’il est interdit d’aller dans le parc aux heures de récréation ? » .


Ulrich ouvrit la bouche, mais le surveillant le devança


« Pas un mot, Stern, sinon, chez l’proviseur et pas de bal demain pour toi, ce qui serait dommage, non ? Vu que t’as l’air d’avoir ta cavalière! S’avez d’la chance que ce soit la fin d’année parce que… »


Et là, nous avions étaient « priés » de retourner en cours, la maudite cloche venait de sonner.




Et ensuite, je n’ai pas vu Ulrich en tête à tête, et, même si je l’aimais comme une dingue, je n’aurais, et d’ailleurs je ne serai, jamais capable de lui sauter dessus pour l’embrasser, en plein réfectoire, bondé d’élèves, mangeant et discutant bruyamment. Quoique ? Hum…nan ! Nan, nan, nan ! Je ne tiens pas à me ridiculiser !


Bref, en tout cas, j’ai était absente pendant toute la conversation à table, mes yeux plongés dans ceux de mon samouraï, qui me lançais des regards emplis… d’amour (pour changer).


On s’est même fait choper par Odd. Mais il a quand même mis du temps à comprendre. Alors Ulrich et moi, on l’a cherché pendant un bon moment, s’amusant comme des gosses. Et il ne s’est rendu compte de notre jeu que quand mon beau brun et moi nous nous envoyons des baisers volants, à l’aide de nos mains, ou dans l’air. Il s’est alors retourné vers nous et nous a regardés avec des grands yeux étonnés. Jérémie et Aelita s’était tut, vu qu’il discutaient avec le blondinet à la mèche mauve.


« Vous… vous… là vous…»Avais-t-il bégayé, ses yeux comme deux soucoupes, et sa bouche grande ouverte.


Ulrich et moi avons éclaté de rire, sa tête, plus celle des deux Einsteins, valaient une médaille d’or. Jérémie essayait désespérément de se reprendre et bredouilla en ajustant ses lunettes sur son nez:


« Mais enfin vous… vous…. Que…vous… »


-Einstein, Odd et toi vous devriez faire un duo, vous feriez un tabac… vous…vous… »


J’éclatais de rire avant la fin de ma phrase, tandis qu’Ulrich, en face de moi, était en pleine crise de « vous, vous » aigue. Puis Ulrich tendit sa main droite au dessus de la table et je lui en « tapais cinq », reprenant tant bien que mal ma respiration.


En sortant du self, je riais encore un peu dès que je croisais le visage d’un de mes amis. À tel point que j’en avais les larmes aux yeux. Ulrich s’en était aperçut, et calmant le fou rire qu’il avait pris après avoir reçu un regard courroucé d’Odd, m’avait essuyé les joues avec ses pouces. Mon sourire s’était transformé, passant de la presque euphorie, à la gêne, en un éclair.


Un garçon et une fille, plus jeunes que nous, se couraient après dans la cour mais ils s‘étaient arrêté net en nous voyant, comme figés.


« Waouh » souffla la fille, une sixième, il me semble. Un des premiers coups de cœur de mon frère avant Milly.


Cette réflexion avait énervé Ulrich, j’avais sentis ses mains se contractées sur mes pommettes. Je lui avais souris pour qu’il se détende, ce qui avait plutôt bien fonctionné, et nous avions rejoints les autres sur notre banc habituel.


L’heure de se séparer était arrivée vite, et j’avais un poids au cœur. Je n’allais pas revoir Ulrich avant le lendemain. En effet, j’avais cour encore une heure et après, je devais ramener mon frère à la maison et le garder jusqu'à ce que les parents rentrent, c'est-à-dire assez tard dans la soirée. Ils avaient prévus leur sortie depuis longtemps, et je ne pouvais pas leur faire faux bond.


Quand la cloche avait sonnée, il s’était levé, et m’avait fait la bise. Enfin deux gros bisous sur les deux joues, assez près des lèvres, quand même. Sous les yeux furieux de Sissi, qui regardais la scène de loin, en fulminant…pas si en silence que ça, en fait. Je lui avais rendue la pareille, ressentant un électrochoc lorsque nos coins de lèvres s’étaient touchés, vraiment, par inadvertance. J’avais rougis violemment, tentant ignorer cette merveilleuse sensation, sans y parvenir réellement.


Les yeux d’Ulrich étincelaient et maintenant j’étais capable de reconnaitre cette lueur sans égal : il voulait m’embrasser ! Pas étonnant ! Et moi aussi je voulais ! Je voulais qu’il m’embrasse ! Tout de suite, même ! Il se pencha vers moi, je lui tendis mes lèvres (impatiente, non ? ^^)… allez, juste un petit baiser pour la route ! Ulrich fut brutalement tiré en arrière et une voix retentit :


« Y’a cours de maths, là Ulrich, au cas où tu ai oublié, et euh… madame Meyer est déjà là et euh…tu sais qu’elle a horreur des retardataires…et puis…ben… elle…euh… te regarde bizarrement, là ! »


Ulrich était un peu perdu et regardait Odd, les yeux dans le vague. Celui-ci s’adressa alors à moi :


« Désolé princesse, mais tu vas devoir attendre ton prince, le regard de la prof, il signifie clairement deux heures de colle, donc, bon, à demain !


-À… à demain, lançais-je un peu perdue moi aussi. »


Cinquième fois ! Cinquième fois ! Cinquième fois ! Cinquième fois ! Cinquième fois !


Et toujours pas ! Je sens que je vais faire une crise de nerf ! Je regardais Ulrich partir vers Mme Meyer, qui les attendait impatiemment, en tapant du pied. Je me tournais vers Mme Kesinghton, ma prof d’anglais, qui me souriait, elle. Quelle romantique celle-là, je vous jure ! Je n’eu aucune remarque de sa part en entrant dans la salle, mais à peine installée, au deuxième rang, vers les fenêtres, elle lança d’une voix forte et audible:


« Et maintenant, pour le plaisir, et ce car c’est la fin de l’année, je vous propose de voir la version la plus récente de Roméo et Juliette, le couple le plus célèbre de notre cher William Shakespeare ».


Youpi! Whouhou! J’adore ce film! Et on va le revoir…. encore une fois….


* Soupir*.


La prof mit la vidéo et, en allant fermer les volets, me fit un petit clin d’œil. C’est pas vrai !



PS : penser à dire à Ulrich de ne plus faire de scène romantique devant la prof d’anglais, ça lui donne de mauvaises idées pour me faire plaisir.





Voilà.... L'autre est long aussi Bisous.


Léana.

XD Comme on le dit si bien... jamais quatre sans cinq !! ^^ Yumi qui s'énerve, Ulrich en mode charmeur de Yumi, Odd qui bafouille avec Aelita et Jérémie... Est-ce que Yumi va finir par vraiment péter un câble ? Juliette va-t-elle enfin avoir son baiser de son Roméo ? XP

Bref, la réponse à toutes les questions... ce sera pour une prochaine fois !

À vous les studio !

Oh mais moi j'suis encore là... Seulement répondre aux questions gâcherait tout non? Donc je me tait... M'enfin!! Je ne vias peut-être pas poster la suite tout de suite si ? Vaut mieux que j'attende non? Bref, merci Ulristo d'être un lecteur fidèle...

Bisous.

Léana.

EDIT: D'ailleurs, pas ce chapitre là, mais celui d'après, sera un des premier vraiment long... Et se terminera par... Allez savoir quoi!!

Oui tu as raison, Léana. Attends d'avoir d'autres coms pour poster sinon ba, tu poste quand tu veux ^^ En attendant, tu peux toujours aller voir :

Ma fic à moi

Léana ta fic est ........GENIAL!!!!!!!!j'ai trop aimé entres Ulrich et Yumi,trop mimi, peux tu m'envoyer un avant gout de ta fic par mp sil te plais je l'aime trop vite la suite vite vite vite!!!!!!!!!!!bsx et continue comme sa elle est trop M.AG.N.I.F.I.Q.U.E!!

Bon, bon, bon * Tiens, elle est là, elle...* Euh ouaip! J'suis présente! Désolée de vous avoir légèrement laissé en plan, même si bon, certain connaissent déjà bien ma suite Mais bon... Bref! Sinon Ulristo, pour l'instant j'ai pas eu trop le temps d'aller lire, j'ai juste survoler, mais je te promet d'y aller dès que je le pourait!


The suite! Petite scène entre frangins qui avait bien plus la dernière fois...








« Hiroki, tu m’énerve ! T’es vraiment un sale morveux !

- Et fiers de l’être, sœurette ! »

Raaaaah, il m’énerve !
J’abats durement mon poing sur le plan de travail, de toutes mes forces, pour essayé de canaliser ma colère ! Sauf que j’avais oublié qu’un coin était en pierre, juste à côté de l’évier et … bingo ! Je tape en plein dedans. Malchance !
Mon cri retentit dans toute la maison. Quand Hiroki descend, je suis en train de passer mon bras sous l’eau, pour éviter qu’il ne devienne bleu. Hiroki a un malin sourire en s’approchant de moi.

« Alors, sœurette, tu t’es fait mal, me dit-il sournoisement. Tu veux que j’appelle Ulrich pour qu’il te fasse un bisou magique ? Y parait que ça marche super !

-La preuve, tu en abusais souvent avec maman…Je réponds calmement, retirant ma main de l’évier pour la sécher à l’aide d’une serviette en coton bleue ».

Après tout, ce n’est pas parce qu’il a dit Ulrich que je vais encore m’énerver ! Bon, ma main est sèche! Alors, voyons voir…
Je l’observe minutieusement. Ça va, elle aurait pu être pire, quand je m’énerve, ça y va ! Hiroki (après avoir digéré l’info sur les bisous) en rajoute une couche ; depuis qu’il m’a vue dans la cour avec Ulrich, il fait tout pour m’énerver !
Et je ne peux pas lui rendre la pareille, malheureusement. En partie parce que je ne sais pas ce qu’il c’est passé avec Milly et, quand j’en ai parlé, il a sourit au lieu de se mettre en colère. Pff, faites des gosses !

« T’es sure, hein ? La douleur est supportable ? Ça ne le dérangerai pas, j’en suis sur ! »

Je prends une grande inspiration, essayant de me relaxer. Il cherche à m’irriter pour me faire lâcher une info sur Ulrich et moi, qu’il refilera ensuite à Milly, dans l’espoir de lui plaire! L’amour, ça rend idiot !

« Ma douleur est supportable, p’tit frère, par contre la tienne ne le sera pas longtemps si tu continu ! »

Waouh, ça l’a radicalement calmé. Il prend mes menaces au sérieux ! Et il a raison ! Bon, au boulot ! Je relis la liste de choses à faire demain que j’ai rédigée en arrivant.
Hiroki est remonté jouer. Du moment qu’il me fout la paix, celui-là.
Je soupire.

Hum ? Alors ? Je m’empare d’un stylo Bic, dont je mâchouille le bouchon.

Voyons voir…

Le matin, je devais aller au collège pour aider à préparer la salle de bal (le gymnase, ils n’ont rien de mieux franchement), puis je ramenai Aelita, qui mangeait avec nous à la maison, et toutes les deux, on allait chercher nos robes (faut pas croire, j’avais déjà prévu nos tenues).

Après, séance maquillage et coiffage avec ma mère, qui tient à ce que l’on ressemble à deux princesses. Ça promet, vraiment.

En parlant d’Aelita, elle m’a envoyé un message. Einstein l’a invitée pour le bal. Je suis vraiment contente pour elle, et je suis fière de Jerem’, il s’est lancé, c’est bien. Aelita m’a dit qu’Odd et Ulrich lui avait refilé des conseils. Ce n’est pas pour autant que j’arrive à imaginer Jérémie lançant à Aelita les regards qu’Ulrich me lançais à moi. Ça ne colle pas dans ma tête.

Mon beau brun est un séducteur, Einstein, comme son surnom le dit si bien, est plus intellectuel, et je n’ose pas imaginer son numéro de séduction. De toute façon, Aelita l’aime, alors il n’a pas du avoir à trop utiliser son charme.

Je m’inquiète un peu des conseils d’Odd, parce que…voilà, c’est Odd quoi.
C’est un dragueur, qui ressort toujours de ses conquêtes célibataire. D’ailleurs, je me demande qui est l’élue, pour demain. Je me creuse la tête, puis abandonne l’idée, prise d’une migraine.

Je soupire et laisse mon esprit vagabondé sur mon samouraï, ce qui me détend directement. Je suis en train de l’imaginer vêtu de sa tenue virtuelle, qui lui allait vraiment comme un gant. Le bandeau dans ses cheveux, sa tenue…euh…moulante…ses deux katanas dans son dos, sa démarche spéciale quand il utilisait son supersprint, son air de combattant…quand j’entends un sifflement.

Je me retourne pour voir l’eau en train de déborder dangereusement de la casserole. Je baisse le feu en quatrième vitesse. Et soupire. Faut vraiment que j’arrête de penser à Ulrich, parce que sinon, dans pas longtemps, je vais mettre le feu à la maison.

Me mettant sur la pointe des pieds, j’attrape le livre de recettes japonaises de ma mère. Ça fait un bon moment que j’ai envie de tenter une recette. J’ouvre le livre et sélectionne la bonne page. Où là ! C’est bien plus long que prévu, tout ça.

Hum?

Je jette un bref coup d’œil à l’horloge.

Hum ?

J’hésite puis opte finalement pour le pratique, c'est-à-dire un bon plat de spaghetti bolognaise. Au diable la recette, je demanderai à ma mère de la faire pour Aelita demain.


Quand le repas est fin prêt, j’appelle Hiroki pour qu’il vienne manger. Le repas se déroule dans un silence de mort, pesant. À la fin du repas, Hiroki rejoins sa chambre, sans dire un mot.
Qu’est ce qu’il se passe ? Je suis un peu triste, mine de rien. Il me boude ou quoi ? Je monte en silence et écoute à la porte de sa chambre ; pas un bruit. Je pousse la porte et découvre Hiroki appliqué à écrire quelque chose sur son bureau. Intriguée, je m’approche et commence à lire par-dessus son épaule.
C’est un poème, un poème pour Milly ! Et il me parait vaguement familier !
Soudain, je comprends et m’écris.

« Eh, mais c’est MON poème ! »

Hiroki sursaute et me regarde, paraissant ailleurs un instant. J’en profite pour m’emparer de la feuille et la lire à voix haute:

« Si je te chipe, tel un voleur de cœur, de toi des senteurs de toutes fleurs, si j’le fais à la dérobée, c’est que, subjugué, je n’ose point trop m’approcher. Mais ton sourire est une arme, toi dont je convoite les charmes, je me sais en sursit, ô toi, jolie Yumi. »

Mais au lieu d’engueuler mon frère, je souris, repensant à ce fameux jour. La Saint Valentin…
Quelle galère ! Sissi avait pris Ulrich à part pour lui offrir un cadeau, ce qui m’avait énervée, puis William avait fait pareil avec moi, ce qui l’avait énervé. Ensuite, Ulrich avait transformé son poème, remplaçant mon nom par celui de Sissi pour me rendre jalouse et moi, j’avais…euh fait un bisou à Willy, parce que j’étais jalouse de ce magnifique poème, et pour rendre Ulrich jaloux. Le bordel, quoi !
Après, j’avais faillit mourir sur Lyoko, en tombant dans la mer numérique, et Ulrich, me sauvant la vie (encore une fois), m’avait avoué avoir écrit le poème pour moi. Ce poème était l’original, où l’on voyait bien mon nom écrit par sa belle écriture, que je reconnaitrai entre mille.
Mon frère a recopié le même poème, remplaçant mon nom par celui de Milly. Je sors de ma torpeur quand Hiroki agite sa main devant mes yeux, comme pour me réveiller.

« Euh Yu ?…Yumi, ça va ? ».

Mon sourire s’agrandit et je m’agenouille pour être à sa hauteur. Je lui ébouriffe les cheveux tendrement.

« Ça va super bien ! »

Il écarquille les yeux au maximum, surprit. Je prends la lettre et la serre contre mon cœur.

« Par contre, si tu veux un conseil, écrit toi même le poème pour Milly ! Si ce que tu dis viens du cœur, une fille le sens toute de suite, et c’en est d’autant plus agréable ! Ce poème est à moi, d’ac ? J’ajoute sur un ton un peu plus dur, histoire qu’il comprenne bien ».

Il reste un moment interdit puis hoche la tête en me disant un désolé par le regard. On se comprend aussi ; après tout c’est mon frère, non ? Je me retourne pour retrouver ma chère cuisine, que je n’ai pas finie de ranger. Au moment où je passe la porte, je l’entends qui ne peut pas s’empêcher de faire une réflexion :

« L’amour, ça transforme énormément les gens non ? »

Je m’arrête dans l’encadrement de la porte, et, posant ma main contre le mur, je me retourne.

« Oui, et tu as deux preuves vivantes de ça devant toi ! »

Il me lance un énorme sourire.

« Tu vois que tu l’aimes ? Sourit-il.

-Ouaip ! Et, t’en qu’on en est aux confidences… Je vois que tu aimes Milly aussi ! »

Il rougit violemment, tente de le cacher et je ris de sa tête embarrassée. Il grommèle dans sa barbe.

« Rho, ça va, hein ? T’es pas mieux que moi je te signale! S'indigne-t-il.

-P’t’être mais moi en tout cas, je l’assume !

-Depuis quand ?

-Depuis que je me suis rendue compte que c’était réciproque… »

Il me laisse sortir sur cette phrase ; j’en suis au milieu des escaliers quand une voix retentie dans toute la maison:

« T’as besoin d’aide pour ranger la cuisine ? »




Tadam!!!



Bisous.

Léana.

J'adore cette fic, une question c'est qui la fille qui à fait la remarque et de qui elle parlait.

Euh, désolée Benrub, mais j'ai pas capté la question ^^"", en même temps, j'suis pas très reveillée - Ca arrive souvent ^^" - Bref, euh... Merci à toi, et pis, la suite!! ... Ah oui!! C'est là que vous me découvrez en sadique absolue M'enfin, j'espère que ce chap va vous plaire quand même...













« Yumiiiii !!! Réveilles toi ma chérie !


-Hummmmmmm……laisse moi dormir » Je marmonne en gémissant.


Un soupir se fait entendre près de moi. Puis un mouvement, mon lit qui bouge et une voix vers mon oreille :


« Debout grande sœur, faudrait pas que tu loupe ton chéri ! »


Ulrich ? Merde ! Je me redresse en sursaut et me cogne le front contre mon frangin.


« Aie ! » gémissons-nous en même temps.


Puis on se sourit et on se frotte le front. En parfaite synchronisation. Je souris, attrape mes affaires de toilette vite fait, pas bien fait, parce que j’en oubli la moitié et me précipite pour sortir de la chambre. Je fais quelques pas, m’arrête en plein élan, manque de me vautrer contre le mur en face, fais demi-tour illico presto et retourne dans ma chambre aussi vite que le vent.


« Merci ! »


Et je m’élance vers la salle de bain en quatrième vitesse, manquant le regard amusé de mon t’ti frère. Il murmure à ma mère, restée en retrait dans un coin de la chambre, assez surprise un « T’en fait pas, elle est juste amoureuse ! ».


Ma mère sourit tendrement. Si à ce moment là quelqu’un aurait pu lire ce qui lui passait par la tête, il aurait lu une phrase du genre : « Je suis fière de toi ma chérie », accompagnée d’une flopée de pensées sur sa propre jeunesse avec Takeho (alias Mr Ishiyama). « Sois heureuse »


…


Plus tard, en pleine récrée, à Kadic, au banc habituel.


« Alors Yumi ? Encore une panne d’oreiller ?


-Je ne suis pas en retard, Odd ! Je réplique, un brin énervée ».


Pourquoi il a fallut qu’il n’y ai plus d’eau chaude, pile ce matin ! Hein? Pourquoi ? Calamité !


« Ouais, peut-être, mais t’as faillit ! Encore un rêve ? »


C’est vrai, j’ai encore rêvé d’Ulrich ! M’étonne pas de toute façon ! Et il ne fait rien pour arranger ça !


« Ça se pourrait, Je répond plus calmement.


Penser à Ulrich m’aide énormément à ce niveau là. Je ferme les yeux. La colère ne mène à rien dans la vie, me dirait mon père s’il était là. J’inspire une grande goulée d’air et expire par le nez. Ulrich…J’ouvre les yeux. À propos de lui ?


« D’ailleurs, où il est Ulrich ? Je demande. Car il faut dire que... j’ai très envie de le voir.


-Ben, il est…Commence Aelita.


-Juste derrière toi… Souffle une voix que je ne connais que trop bien à mon oreille. »


Mon cœur s’arrête et repart en trombe. Je me retourne et évidemment, il est là, beau comme un dieu. Il me sourit. Je fonds. Littéralement. Je lui souris aussi, et je me sens légèrement idiote. Il se penche vers moi et me fait la bise. Je rougis, je ne m’y attendais pas vraiment, mais je lui rends la pareille. Après tout, gagnant, gagnant !


« Tu as bien dormis ? Me demande-t-il d’une voix naturelle… d’où transperçait une certaine…euh… tendresse?


-Euh …euh… »


J’étais tellement occupée à décrypter le ton de sa phrase que je n’avais pas fait gaffe à sa question ! Mince ! Réfléchi Yumi ! Et vite ! Alors…Ah oui !


-Euh...ben…ou…oui ! Oui, j’ai bien dormis ! Je reprends d’un air plus naturel.


Quelle cruche ! ‘Tain mais quelle cruche ! Rah ! Il me sourit. Oh toi ! Arrête avec ton charme, d’accord ? C’est pas parce que t’es trop mignon comme gars que…’fin voilà, quoi !


« Yumi ? »


Hein ? Quoi ? Il me parle ! Concentration Yumi ! Concentration !


« Hein ? Que…quoi ? »


Brillant Yumi, c’est brillant ! Waouh ! On se demande comment il s’intéresse à toi, après…... C’est vrai, quoi ?


« Qu’est-ce qu’il a mon charme ? Me demande Ulrich.


-... »


NAN ! Je veux mourir ! Aurais-je parlé à voix haute, là ? Je rougis et me prends la tête dans mes mains pour cacher mes rougeurs qui remontent jusqu'à la racine de mes cheveux. Mes amis éclatent de rire quand je jette un œil à Ulrich à travers mon rideau de soie noire. Ulrich sourit et attends que je sois calmée pour me prendre dans ses bras et me caresser les cheveux doucement. Inutile de préciser que les rougeurs reviennent en force et en couleurs. Il se penche vers mon oreille et me fait un bisou sur l’oreille avant de me parler.


« Faut pas avoir honte de rougir, ma belle, Me souffle-t-il. »


Je sursaute puis un frisson parcourt mon corps des pieds à la tête. Ma belle….Je me reprends avant qu’il ne se pose trop de questions sur mon comportement assez étrange.


« C’est pas les rougissements qui me gênent, on a l’habitude, non ? C’est plus la réflexion…


- Sur mon charme ? Me questionne-t-il.


-Hum hum ! »


J’acquiesce en enfonçant ma tête dans son cou. Qu’est-ce qu’on y est bien. C’est chaud et doux. Mon petit coin à moi. Je sens son cœur battre sous ma main droite et je suis surprise de voir, enfin de sentir qu’il bat aussi fort. Je frissonne encore, légèrement. Je me sens si en sécurité avec lui. Rien ne peut m’atteindre en ce moment là. On ne fait qu’un. Une âme pour deux personnes. Quand je suis calmée, je relève la tête pour le regarder dans les yeux. Une lueur amusée dans traverse son regard. Je comprends aussi qu’il veut me poser une question.


« Quoi, M’enquis-je à voix basse.


-C’est vrai la réflexion comme quoi je suis mignon, Dis-t-il avec un magnifique sourire en coin.


-QUOI ? Fis en me reculant un peu. T’as entendu ça aussi ?


-Euh…oui ! Dit-il en se passant la main dans les cheveux chocolat, embarrassé.


-Oh non, je veux mourir ! »


Je ré-enfoui ma tête contre son torse, plus gênée que jamais. Il se fait un plaisir de retirer sa main de ses cheveux pour la posée sur le bas de mon dos, m’enlaçant complètement. Il dépose un doux baiser sur mes cheveux.


« Sauf que je ne te laisserai JAMAIS mourir, Yumi ! En plus, y a pas de quoi avoir honte, c’est un beau compliment !


- J’AI honte ! Je grommèle.


- Y’a vraiment pas de quoi ! Ça fait plaisir de le savoir que tu me …


-Arrête ! T’en rajoute une couche !


-Tout pour te garder dans mes bras encore un peu…Chuchote-t-il dans mon oreille ».


Je rougis, frissonne de la tête aux pieds, et me colle encore plus à lui, il n’y a rien de mieux que d’être dans ses bras. Je le sens sourire. Il essaye de me regarder dans les yeux, mais je tourne la tête, embarrassée. Il sourit encore plus.


« Apparemment, c’est réciproque…


-Evidemment idiot ! »


Il éclate de rire et je relève la tête pour croisé son regard mordoré qui s’emplit de douceur quand ses yeux se posent sur moi. Il colle son front contre le mien. On se regarde dans les yeux sans bouger un moment puis, bien évidement, miss Indésirable se ramène. Elle prend un air contrarié et croise les bras sur sa petite poitrine qu’elle essaye désespérément de mettre en valeur avec un décolleté provocateur. Je décide de prendre les devants, avant qu’elle ne nous refasse un numéro de crise de jalousie piqué à Crystal de Love Potion.


« Quoi ? Y’a un problème ? J’assène durement »


Elle pince les lèvres (une des mimiques préférées de sa Crystal) et me regarde de haut.


« Je t’ai pas sonnée le corbeau ! Et puis bats les pattes de mon Ulrich !


-TON Ulrich ? Tu parles de qui, là, Sissi ? »


Je jette un œil à Ulrich et fais semblant de comprendre. Et j’enchaine dans la foulée en faisant un signe discret à Odd pour qu’il prenne la relève après moi. Il me fait un clin d’œil.


« Ah, d’accord ! Oh ! Mais attends cinq minutes... Pourquoi TON Ulrich, il est dans MES bras alors… Hein ? C’est bien TON Ulrich dans MES bras, non ? Je réplique avec un grand sourire. J’adore la rendre folle, elle est tellement drôle .


-Même que TON Ulrich, chère Sissi, il a pas du tout l’intention de lâcher Yumi, alors je serai toi je partirai, tu pollue notre air déjà difficilement respirable à cause du réchauffement climatique produit à cause de tes mauvaises odeurs! Lance d’une traite le blondinet à la mèche violette. Où là, il du cogiter un bon moment pour la trouver celle-là.


-Que….quoi ? T’as perdu un boulon, Odd ? S’énerve-t-elle.


-Moi ? Non, pas du tout ! Demande à Einstein, les vaches polluent et contribuent au réchauffement planétaire, alors, vu que tu fais partie de la famille des bovins, du moins, physiquement…ben… y me parait évident que t’ai ta part de responsabilités, là dedans, non ? Réplique Odd.


-Vous me le paierai un jour, attendez voir ! Cri-t-elle, avant de partir d’un air furibond.


-Ah, cette Sissi, quelle plaie, franchement ! Nous dit Odd. Puis il ajoute en souriant. Bon les amoureux, vous venez, faut qu’on prépare le gymnase. J’en ai pas plus envie que vous mais bon… »


Sur ce, Ulrich et moi, on le suit. Devant nous il y a les Einstein. Aelita attrape Jerem’ et le tire par le bras. On entre et Aelita va voir les installations pour la musique, elle sera DJ une bonne partie de la nuit ! Raison de plus pour être belle et bien maquillée lui à dit ma mère pour la convaincre de venir à la maison.


Jerem s’occupe des installations électriques, Odd fixe la boule de disco au plafond, et Ulrich m’aide à placer les guirlandes aux murs en soutenant l’escabeau. Et il pose même quelques fois ses mains sur ma taille avec pour prétexte, d’éviter de me faire tomber. Mouais ! Bien sur ! Et moi, je suis la reine d’Angleterre !


En parlant de reine, cette année on ne va pas élire miss Kadic (Sissi s’est énervée mais elle n’a rien changé á l’histoire) car un vote à était fait et les élèves ont choisis d’élire LE couple de Kadic, pour changer. C’est pour ça que l’on doit être absolument accompagné pour y participer ! Et les filles doivent porter une robe et les gars un smoking ! Sinon, disqualifié ! Avec Odd, on a fait un pari sur le couple de l’année et on s’est tous inscrits hier ! Mais Odd ne nous à pas laisser voir le nom de sa nouvelle (ou bien une ex-ex) copine, donc voilà…bref !


D’autre élèves sont venus nous aider et installent des tables et quelques chaises. Les gars les plus forts montent la scène. Vu qu’ils ont du mal, Ulrich va les aider, Jerem’ n’ayant pas assez de force et Odd étant enrouler dans du scotch ! Je lui assure que j’y arriverai toute seule car mon samouraï n’a pas vraiment envie de me laisser sur l’escabeau sans personne pour m’assurer. Soudainement, il m’attrape par la taille pour m’attirer à lui, créant des murmures surpris et des gloussements, en particulier chez les filles. Mon visage est au dessus du siens, à quelques centimètres seulement, mais mes cheveux cachent quelque peu la scène, donc il les repousse et pose sa main sur ma joue. Je rougis un peu, mal à l’aise, sentant tous les regards braqués sur nous, avides de romantisme.


« Sois prudente, Me souffle-t-il, me fixant dans les yeux une longue seconde, avant de partir aider le pauvre Matthias Bruel qui chancèle sous le poids astronomique d’une simple barre de ferraille ».


Je me redresse et le regarde partir, fixant son dos. Je soupire puis souris tendrement, me remettant au travail. Des filles me fixent encore, je tente de les ignorer. Après tout, c’est juste moi. Mais quand je m’aperçois qu’elles reluquent Ulrich, qui à cause de la chaleur, à du retirer le T-shirt vert clair qu’il portait, en bavant et se pavanant pour attirer son attention, petites et grandes confondues, j’explose :


« Oh ! Vous avez vraiment rien d’autre à faire. »


Je n’obtiens pour réponse que des simples « Mais chut » et des « Il est trop beau », « T’as vu ces muscles », « Rah lala, c’est un Dieu » et encore pire de la part des filles plus vieilles. J’enrage carrément en entendant ça. Et Ulrich qui ne voit rien ! Voyant qu’aucune ne me réponds, j’augmente le ton.


« Hé ! Je cri. »


Elles se tournent finalement vers moi, en colère aussi d’être dérangées dans leur reluquage de MON Ulrich. Cette attitude achève de m’énerver et je descends de l’escabeau en quatrième vitesse, me mettant entre elles et Ulrich.


« Allez-y, n’vous gênez surtout pas ! Profitez-en c’est gratuit !


-Oh, ça va, hein ? Lance une. Il est pas à toi en plus! Et puis il à retiré son T-shirt « Propriété de Yumi Ishiyama »


-Toi, ta gueule, Je réplique automatiquement.


Et je leur tourne le dos et m’approche d’Ulrich à grands pas. Un Ulrich qui a suivit toute la scène à en juger par le sourire en coin qu’il a sur le visage. J’attrape son T-shirt á la volée et le lui tends.


« Tiens, remets-moi ça tout de suite ! J’ordonne.


-Pourquoi, Yu’ ! Y fait trop chaud et puis je suis pas le seul, regarde y’a Tim, Yannick et même Thierry... Jean-...


-M’en fout complet ! Eux, elles les reluquent pas en bavant comme avec toi ! Je m’entête.


-T’es jalouse, Fait-il en souriant !


-Pff ! En tout cas, Ulrich Stern, si c’est pas toi qui mets ce T-shirt, c’est moi qui t’le mets ! Je le menace. »


Il écarte les bras et me fait signe d’avancer. J’obéis et mes yeux se posent sur son torse et là, je remarque pour la première fois à quel point il est vraiment musclé, ce qui me fait rougir pas mal et reculer d’un pas. Ulrich est surpris.


« Qu’est-c’qu’il y a ? Demande-t-il. »


Puis il suit mon regard et vois que je détaille avidement toutes les partie de son corps exposées à la lumière. Il sourit.


« Alors, si j’ai bien compris, elles, elles peuvent pas mater, mais toi tu peux ? »


Je sors de ma contemplation de son torse parfait (pectoraux+abdominaux magnifiquement musclés) pour lui répondre, décidée. Mais je détourne néanmoins la tête en voyant son air ravi.


« Je te matais pas ! Je grommèle, de mauvaise foi. »


Parce qu’en fait, je le dévorai des yeux ! A-t-on idée d’être aussi parfait ? Cet homme sera le tombeau des femmes.


« Ah oui ? Fait-il.


-Exactement ! C’est pas parce que les autres le font que je vais forcément le faire moi aussi. En attendant tu mets ton T-shirt ! Tout de suite ! Capiche ?


- Ben viens me le mettre, Sourit-il.


- Si tu crois que je n’en suis pas cap…Dis-je avec un sourire en coin.


-Viens me le prouver… »

Je m’approche doucement et Ulrich est toujours calme. Je lève le T-shirt au dessus de sa tête ; pas de réaction. Je le passe par-dessus sa tête sans encombre. Je fini par le lui enfiler sans problèmes, enfin juste un petit bug quand mes doigts ont effleuré sa peau. Je lui souris. Il me sourit et…le retire. J’écarquille les yeux. Puis me mets en colère. Indignée.


« ULRICH !


-Désolé, ma belle, mais il fait trop chaud, Soupire-t-il.


-Et alors ! J’ai bien mon T-shirt moi !


-Oui, mais toi, t’es une fille…


-Et alors ! (Une idée me traverse soudainement l’esprit) Moi aussi je pourrai enlever mon T-shirt ? »


Alors là mon coco, 1 à 0 pour Bibi ! Tu devrais voir ta tête. Ulrich, qui m’avait tourné le dos, pivote tout à coup.


« QUOI ? Hurle-t-il, tandis que d’autres éclatent de rire. Moi-même je souris. Il ajoute : T’es pas sérieuse ?


-Si, pourquoi ? Après tout, y’a pas de raison pour que les mecs vous puissiez vous exhiber et pas les filles ?


-Mais…mais tu…tu….tu peux pas…t’as pas le droit ! Bégaye-t-il.


-Si ! Et je te jure que si tu remets pas ton T-shirt dans les trois secondes, j’enlève le mien !


-Non !


-Un…..Je mets mes mains en bas de mon T-shirt et l’agrippe en le regardant dans les yeux.


-Yu…Tente-t-il vainement.


-Deux…..Je le soulève un peu et on aperçoit mon ventre. J’entends des sifflements, mais je me concentre sur Ulrich.


-Yumi… je…


-Tr……Je le remonte plus et les sifflements redoublent d’intensité.


-C’est bon ! Stop ! T’as gagné, je le mets ! »


Il attrape son T-shirt et l’enfile rapidement. Je souris fière, et lui, jugeant sûrement que je mets trop de temps avec le mien, me le rabaisse vivement, en le maintenant en place avec ses mains sur mes hanches. Il me regarde dans les yeux et ne peux s’empêcher de lâcher un sourire. Il s’approche de mon oreille.


« T’es dangereuse tu sais ? Mon sourire s’agrandit et les commentaires vont bon train.


-Peut-être, mais j’ai horreur qu’elles te reluquent… Je réponds doucement.


-Ma Yumi…Souffle-t-il, tandis que je rougis. »


Je passe un petit moment avec lui, comme ça sans bouger, puis me décale, sort de ses bras et retourne à l’escabeau. Je monte une première marche et regarde Ulrich, toujours au même endroit.


« Au boulot fainéant ! »


Il sourit tendrement et reprend la barre de fer qu’il portait avant…




J’ai bientôt fini de tout accrocher, mais pas les autres, je passe donc mon temps à tout revérifier. J’ai bientôt terminé mon petit travail quand j’entends Aelita qui m’appelle ! C’est l’heure d’y aller !


Il y a peu de gens dans le gymnase, c’est l’heure du déjeuner et c’est un miracle qu’Odd soit encore là. Je me tourne vers ma meilleure amie qui sort du gymnase pour aller chercher son sac avec quelques affaires qu’elle veut absolument apporter.


« J’arrive ! Je lui cri. »


Je termine de réajuster la banderole « Le couple Kadicien de l’année ! », banderole où le couple élu devra écrire son nom et son prénom ainsi que sa signature. Ça a été voté aussi. Mais le couple n’aura pas de couronne. Heureusement. Il aura juste une photo dans les « Échos de Kadic » et une interview exclusive signée Milly et Tamiya. Et peut-être une valse à danser. J’espère qu’Ulrich connait les pas, je les ai apprit de toute petite, quand je rêvais au prince charmant. Et je l’ai trouvé !


Bon, petite, mon prince était blond aux yeux bleu sur un cheval blanc, là il est brun aux yeux chocolat, et il n’a pas de cheval ! Mais bon, c’est quand même lui mon prince.


Je me recule pour admirer mon travail. Y’a pas photo, c’est beaucoup mieux qu’avant comme ça. Je commence à descendre précautionneusement, un pied après l’autre car l’échelle est vraiment haute. J’en suis environ à la moitié de la hauteur, qui reste importante mine de rien, quand soudain mon pied dérape, je glisse et je tombe…













V'là quoi... C'est là que mes chaps deviennent longs ^^... Bisous!!

Léana.

J'ai adoré le coup de Yumi :

" Moi aussi je peux enlever mon T-shirt, alors ? "

On verra jamais ça dans la réalité, xD. Par contre le coup à la fin, quand elle tombe, c'est beaucoup moins drôle...

C'est fait pour Ulristo ^^.. Mais ne vous inquiétez pas... Tout ira bien... Et puis, pour le coup du T-Shirt, ça a été baptisé par une personne que j'aime beaucoup le " Streap-tease compromis " ... Je trouve que ça lui va bien...

T'as déjà testée ? xP

Striptease compromis... pas mal comme appellation. J'ai hâte de voir la suite.

Bah, si par " testée " tu entends " postée ailleurs " alors oui, et depuis longtemps... ^^ Cette suite est écrite depuis l'été dernier ^^".. Enfin bref! V'là quoi! Je dois mettre la suite tout de suite? Ou non? ^^"

Non c'est pas par ce sens là que je l'entends ^^, sinon tu poste quand tu veux !

Oh attends! Je crois que j'ai capté maintenant... Oups.. Euh nan, j'ai pas testé!! C'est le Streap-tease de Yumi qui a été baptisé comme ça ^^ Pas un autre... xD..

Bisous.

Léana.

La suite au plus vite....

OK ! On s'est jamais, certains... fanfictionneurs(euses) mettent des passages de leurs vies privées dans leurs fics. [c'est possible ça ?]